Alicia Dauby portrait d’une journaliste qui vit le foot avec nos tripes
Alicia Dauby Le football, on le regarde, on le commente, on le vit. Mais certains ont cette capacité rare de transmettre l’émotion brute d’un match par leurs mots, leurs analyses et leur passion. Alicia Dauby fait partie de cette génération de journalistes qui ne se contentent pas d’annoncer un score ou de lire une statistique. Chez elle, le football est une histoire vécue, un frisson partagé, une sueur qu’on sent encore perler sur le front des joueurs après le coup de sifflet final. Voici le portrait d’une journaliste qui vit le foot avec ses tripes – et les nôtres.
Une passion forgée dès l’enfance
Quand on parle d’Alicia Dauby il faut comprendre une chose essentielle : le foot n’est pas un métier pour elle, mais un héritage émotionnel. Petite déjà, elle écoutait les matches à la radio, collée au vieux poste familial, notant les noms des buteurs sur un carnet. Elle ne rêvait pas d’être joueuse – elle rêvait de raconter. Là où certains enfants imitaient Zidane ou Thierry Henry dans la cour de récré, Alicia imaginait déjà ses phrases de commentaire, celles qui rendent un but éternel.
Cette passion de jeunesse, nourrie de stades bouillants et de soirées de Ligue des Champions, est devenue le socle de sa carrière.
Le parcours d’une journaliste de terrain
Alicia Dauby n’a pas choisi le chemin facile. Dans un milieu encore dominé par les voix masculines, elle a dû prouver que son regard et son expertise avaient la même légitimité. Des stages en presse sportive régionale aux premières piges pour des chaînes spécialisées, elle a franchi chaque étape avec la même énergie : la rigueur journalistique, mais surtout la sincérité.
Car son secret est là : elle ne triche pas avec le foot. Quand elle est sur le bord du terrain, carnet en main, elle vit le match comme un supporter en tribune, mais avec la précision d’une analyste.
Une écriture qui respire le football
Lire ou écouter Alicia Dauby c’est plonger dans une écriture où le ballon est vivant. Elle ne parle pas seulement de tactique ou de composition d’équipe, elle raconte ce que cela signifie. Quand un joueur se blesse, elle voit l’angoisse dans les yeux de ses coéquipiers. Quand une équipe arrache une victoire à la 95e minute, elle décrit le stade comme un volcan en éruption.
C’est pour cela que son style séduit aussi bien les férus de statistiques que les amateurs d’émotion pure. Elle sait expliquer un pressing haut en trois phrases claires, puis vous faire ressentir la joie d’un gamin des quartiers qui marque son premier but en pro.
Le foot avec nos tripes
Il y a dans sa manière de travailler une conviction : le foot est une affaire de tripes. Les entraîneurs parlent de stratégie, les présidents de budgets, les sponsors de visibilité. Mais au cœur, le football reste un sport de passion, de larmes, de cris et de frissons. C’est cette vérité qu’Alicia Dauby défend dans chacune de ses chroniques.
Elle n’hésite pas à rappeler que le foot, ce n’est pas seulement la grande vitrine de la FIFA ou les millions du mercato. C’est aussi le club amateur du dimanche, les supporters qui chantent sous la pluie, les bénévoles qui installent les filets avant le coup d’envoi. Et c’est là que son travail prend une dimension particulière : elle reconnecte les lecteurs et les téléspectateurs avec l’essence même du sport.
Une voix féminine qui compte
Être journaliste sportive au féminin n’est pas un détail anodin. Pendant longtemps, les voix de femmes étaient reléguées à des seconds rôles dans le football : présentatrices, mais rarement analystes. Alicia Dauby a brisé ce plafond de verre en s’imposant par la qualité de ses analyses et la justesse de ses mots.
Son authenticité fait qu’aujourd’hui, elle est écoutée, respectée et attendue. Elle incarne un changement générationnel : celui d’un journalisme où les compétences priment sur les clichés.
Les coulisses d’un métier exigeant
Derrière l’image souriante à l’écran ou la plume vibrante sur papier, il y a un quotidien rude. Préparer un plateau télé ou un papier de fond demande des heures de recherche, de visionnage, de discussions avec des entraîneurs et des joueurs. Alicia Dauby ne se contente pas de recopier un communiqué de presse ; elle fouille, questionne, recoupe.
Et surtout, elle va au contact. Qu’il s’agisse de suivre une équipe en déplacement, d’attendre un joueur en zone mixte à minuit, ou de rédiger un papier en urgence après un match à rebondissements, son métier exige une énergie constante. Mais c’est précisément ce rythme intense qui la fait vibrer : « Le foot, dit-elle souvent, ne dort jamais. Alors pourquoi moi je dormirais ? »
L’impact sur les supporters
Ce qui rend Alicia Dauby unique, c’est la connexion qu’elle établit avec le public. Beaucoup de journalistes livrent des faits ; elle livre des émotions. Ses articles se lisent comme des récits dans lesquels chacun se reconnaît, qu’on soit fan de l’OM, du PSG ou d’un petit club de National 2.
Sur les réseaux sociaux, son audience grandit car elle partage des réflexions franches, des moments de coulisses, des souvenirs personnels. Elle sait que les supporters ne veulent pas seulement savoir “qui a gagné”, mais “comment ça a été vécu”. Et c’est exactement ce qu’elle apporte.
Un regard critique et engagé
Alicia Dauby n’est pas seulement une conteuse. Elle sait aussi porter un regard critique sur les dérives du football moderne : l’argent roi, les droits TV qui éloignent les supporters des stades, ou encore les scandales liés aux grandes institutions. Elle ne se laisse pas aveugler par la magie des projecteurs.
Au contraire, elle rappelle régulièrement que le foot appartient aux passionnés, et que son rôle de journaliste est de donner une voix à ceux qu’on n’entend pas toujours : les jeunes formés en centre, les femmes qui se battent pour percer, les supporters fidèles malgré les défaites.
Pourquoi son portrait nous inspire
Dans un monde saturé de contenus rapides, de tweets et de vidéos de dix secondes, Alicia Dauby nous rappelle la valeur du journalisme incarné, sincère et humain. Elle prouve qu’on peut parler de football autrement : pas seulement comme un produit de divertissement, mais comme un vecteur d’histoires, d’émotions et de liens sociaux.
Son parcours, son écriture et sa passion font d’elle une figure montante du journalisme sportif. Et à travers elle, c’est toute une génération de fans de foot qui retrouve ce frisson originel : celui de vibrer ensemble, avec nos tripes.
Conclusion
Le portrait d’Alicia Dauby, c’est celui d’une femme qui a fait du football son langage. Journaliste mais surtout passionnée, elle vit chaque match comme une expérience collective, et elle a cette capacité rare de nous embarquer avec elle. Dans ses mots, le football n’est pas une statistique mais une pulsation, pas un business mais une histoire humaine.